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Visite guidée du site biblique de de Maresha en Israël

Avec cette chaleur une visite dans les caves de calcaire de la Shfela s’impose. Maresha fait partie de l’héritage d’Israël et apparaît déjà dans le Livre de Josué et dans celui des Chroniques où Roboam, le fils du roi Salomon, fortifie des villes de Judée contre les incursions des Babyloniens.

Visite des caves calcaires en Israël

Maresha, site biblique d'Israël

Le parc national est situé dans les collines de la Shféla, et couvre une surface de 5000 dunams dans lesquels se trouve le site biblique de Maresha. Maresha est également le lieu de naissance du roi Hérode, d’origine iduméenne. Après la destruction du Premier temple en – 586, la population de Judée fut déportée à Babylone et les Iduméens envahirent le sud du pays. Par la suite, à la fin du 4ième siècle, une population d’origine sidonienne et grecque vint également s’installer dans Maresha. C’est encore à cette époque que la ville basse fût développée et que de nombreuses caves furent creusées dans la roche calcaire. Jean Hyrcan, un des rois hasmonéens, entreprit de convertir de force cette population étrangère et détruisit partiellement le site qui fut reconstruit, puis de nouveau détruit par les Parthes en -40. A l’époque romaine, le site fut abandonné et déplacé à Beth Gouvrin où l’on peut admirer les restes d’un des seuls véritables amphithéâtres en Israël.

L'histoire de Beth Gouvrin en Israël

Flavius Josèphe mentionne Beth Gouvrin pour la première fois comme une ville conquise par le général romain Vespasien en 66. La ville fut largement peuplée après la destruction du Second Temple en 70 de notre ère, et jusqu’à la révolte de Bar Kochba en 132-135. Les caves servirent alors de caches d’armes pour les rebelles qui menèrent pendant trois ans une guerre sans répit contre l’occupant romain jusqu’à détruire la 22ième légion. L’empereur Hadrien envoya 3 légions pour écraser la révolte.

Vers l’an 200, la ville fut rebaptisée Eleutheropolis, la Cité de la Liberté, par l’empereur Septimus Severus. Mentionnée dans le Talmud, la présence juive fut réhabilitée à Beth Gouvrin. On retrouve également à une époque plus tardive la présence des Croisés, puis des Musulmans qui creusèrent les très belles caves en forme de cloche. En octobre 1948, le site passa dans les mains des Israéliens et en 1949, le Kibboutz Beth Gouvrin fut établit sur place.

Votre circuit guidé à Maresha en Israël

Ce circuit en Israël comprend de nombreux spots, en passant par la station de meulage de grain et de presse à olives, puis le Colombarium remarquablement bien conservé. Il y fait frais et de nombreux pigeons séjournent encore dans ces milliers de trous creusés dans la roche. L’élevage de pigeons était une source de revenu commune dans la Judée à l’époque hellénistique. On se servait du fumier, de la viande et des œufs, et les pigeons étaient également utilisés en sacrifices rituels.

On passe ensuite à la cave de la presse à huile (parmi les 22 retrouvées sur le site hellénistique de Maresha). La terre de la Shféla se prête particulièrement bien à la culture des oliviers.

Le lieu le plus remarquable et adoré des enfants est celui du labyrinthe dans différentes caves se succédant les unes aux autres. Ces caves servaient d’habitation et de cachette par la suite pour les rebelles de Bar Kochba. La roche blanche calcaire est fraîche et conserve l’aspect presque irréel de cet endroit historique souterrain.

On aboutit finalement au clou peut-être de la visite avec les caves funéraires sidoniennes. Restaurées, elles nous offrent leurs magnifiques illustrations aux riches couleurs et motifs d’animaux mythiques.

Fin du circuit à Beth Gouvrin

On quitte le site de Maresha pour aller sur celui de Beth Gouvrin à quelques centaines de mètres et on entame le chemin circulaire qui nous conduit aux extraordinaires caves en forme de cloche qui datent de la période musulmane. A la joie des enfants qui peuvent courir de cave en cave, on parcourt ces grands espaces creusées dans la roche qui étaient en fait des carrières.

En sortant, n’oubliez pas d’aller jeter un coup d’œil sur l’amphithéâtre romain en faisant bien attention aux lions qui sont encore prêts à se ruer sur tout ce qui ressemblerait à un gladiateur ! Et pour la petite histoire, savez-vous quelle est la signification du mot arène ? Le mot veut dire sable, car il fallait du sable pour éponger le sang des combats d’hommes et d’animaux. Un de nos grands rav, Rabbi Shimon ben-Lakish, anciennement Resh Lakish, était un gladiateur qui gagna sa liberté en combattant dans l’arène. Après avoir rencontré Rabbi Yo’hanan, il fit téchouva et devint un des plus grands Amoraïm d’Erets Israël. Des arènes romaines, et certainement de celle de Beth Gouvrin, à la Thora d’Israël, il n’y a pas de plus grande victoire que celle de la voix de Jacob contre l’épée d’Esaü !