Sri Lanka : l’échappée belle !
De plus en plus en vogue, le Sri Lanka attire les voyageurs de tous bords, familles compris. Ouvert récemment aux étrangers, l’île est encore peu touristique, l’occasion de découvrir un pays authentique.
Les statues de Bouddha géantes, des plantations de café à perte de vue qui rivalisent de verts avec les rizières en étages, des troupeaux d’éléphants en liberté qui croisent la route de Léopards… Le pays est absolument unique, tant dans son écosystème que sa culture. L’ancienne Ceylan fait toujours voyager, simplement en l’évoquant. Multiethnique, à l’histoire aussi riche que mouvementée, l’île est construite sur un brassage culturel qui ressort dans moult détails de la vie quotidienne, des coutumes, de sa gastronomie.
Le Sri Lanka a connu des heures sombres. La guerre civile, officiellement terminée en 2009, à favoriser le développement économique du pays qui connaît, depuis un fort essor tant démographique que de son niveau de vie. Elle a malgré tout laissé des stigmates importants et une armée encore très largement présente, principalement dans le nord du pays où les combats étaient les plus virulents.
Cependant, sa réouverture au tourisme la rouvre également au monde, rappelant ses beautés rares : ses habitants chaleureux et accueillants, une richesse culturelle, architecturale, naturelle et gastronomique extraordinaire. Un bout de terre à découvrir.
Pour nous accompagner dans la découverte de l’île, Pierre-Aymeric Dillies, photographe, passionné de voyage et amoureux du Sri Lanka nous raconte cette île aux milles facettes.
Ce qui t’as le plus marqué lors de ton premier séjour au Sri Lanka :
Le Sri Lanka est pour moi un des pays d'Asie des plus accueillant (avec Bali que j'adore). Nous y avons passé le réveillon 2006 entre amis. C'était seulement un an et demi après le tsunami...la population était encore sous le choc. Outre la beauté du pays (qui à l'époque était partiellement fermé aux touristes), c'est la gentillesse et l'authenticité des gens qui m'a impressionné. Probablement l'influence du Bouddhisme.
J’ai adoré la capitale, Colombo, pour son histoire, ses couleurs, ses sons, son ambiance incroyable. Unawatuna m’a également particulièrement marqué, pour la beauté de la côte déjà, les plages sont paradisiaques ! C’est également sur ces rivages qu’œuvrent les incroyables pécheurs sur échasses sri-lankais, qui ont trouvé cette parade aussi ingénieuse que belle, pour profiter des eaux très poissonneuses tout en échappant au roulis des vagues incessantes de l’océan indien.
Ton prochain séjour là-bas ?
Je n’y suis pas encore retourné mais je compte bien y emmener ma famille. J'aimerai faire découvrir ce peuple à mes enfants. On visite généralement un pays pour son paysage on y retourne pour ses habitants.
Tes trois lieux préférés à visiter sur place :
- Colombo, la capitale.
- Visiter une plantation de thé dans le centre de l’île.
- Profiter des plages du sud : Kingfisher à Unawatuna.
Les trois choses à faire absolument :
- Un voyage en train local. L’immersion dans les transports locaux est souvent une aventure inoubliable. C'est une bonne manière de prendre le temps et de s'imprégner des traditions du pays.
- Boire un verre dans un hôtel colonial de Colombo.
- Se faire masser sur une plage de Unawatuna !
Qu’est-ce ce qui t’as amené à la photographie et tes conseils aux aspirants voyageurs-photographes ?
J'ai toujours été attiré par la photo, la vidéo et le son. C'est moi qui m'occupait de tout cela à la maison... à chaque grande occasion j'étais responsable photo et vidéo ! J'ai créé mon entreprise de réalisation de films vidéo quand j'avais 22 ans.
En parallèle j'ai toujours fait de la photo pour mon plaisir et notamment lors de mes nombreux voyages. J'en fait réellement mon métier depuis 2 ans. Tout réside dans le « prendre le temps ». Aller à la découverte du pays et de sa population. Un pays se gagne, s'apprivoise.
Bien sûr il faut faire les photos "carte postale" des lieux emblématiques mais c'est bien souvent hors des sentiers battus qu'est le cliché unique, la photo magique.
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© Crédit photo : Pierre-Aymeric Dillies
