Francis, Peter et Jack Whitman, 3 frères qui ne se sont pas adressés un mot durant 1 an se lancent dans la traversée de l’Inde pour mettre les choses au clair et redevenir aussi proches qu’avant le décès de leur père. Embarqués à bord du Darjeeling Limited qui joint Jodhpur à Jaisalmer, leur objectif est de vivre de nouvelles expériences et de se redécouvrir. Mais voilà : ils se retrouvent perdus dans le désert du Rajasthan, au nord-ouest de l’Inde. Leur voyage initial se transforme en véritable aventure, à la rencontre d’un pays inconnu à leurs yeux et de personnes qui vont changer leur vie à jamais.
Filmé en partie dans le désert du Thar, A bord du Darjeeling Limited présente l’Inde, pays aux multiples couleurs, où l’Homme trouve les réponses à sa quête spirituelle. Drôle et originale, l’expédition des frères Whitman les amène dans des situations complètement loufoques qui leur feront découvrir l’univers indien, magique et chaleureux à la fois.
Direction l’Italie, l’Inde et l’Indonésie avec Elizabeth Gilbert qui décide de quitter sa vie actuelle pour se concentrer sur son bien-être intérieur. Après son divorce, elle réalise qu’elle dépend énormément des autres et se remet en question. Elle commence alors un voyage solitaire en Italie où elle prend les « 12 kilos les plus heureux de sa vie » en profitant de la gastronomie italienne avant d’atterrir en Inde pour pratiquer l’ascétisme, discipline qui inculque les valeurs d’une vie sobre et sans superflus pour se concentrer sur l’essentiel. Son périple se termine à Bali pour réconcilier son corps et son esprit et atteindre l’équilibre parfait entre les 2.
Ps : Ce ne serait pas un film digne de Julia Roberts si il n’y avait pas une petite histoire d’amour en même temps.
A travers ses expériences culturelles et le partage avec les populations locales, le voyage d’Elizabeth nous immerge au cœur des différentes coutumes auxquelles chaque voyageur prend part lors d’un séjour au bout du monde. On l’accompagne dans sa quête du bonheur, en découvrant la dolce vita à Rome, la méditation en Inde et les croyances balinaises tout en croisant sur notre route des personnages pittoresques.
Retraçant le voyage d’Ernesto Guevera, alias Che Guevara, ce film nous entraîne à travers de l’Amérique Latine et de ses paysages à couper le souffle. L’aventure vécue par le jeune Che à cette époque (1951) forgera sa vision de la vie et fera de lui l’un des plus grands révolutionnaires du monde par la suite. Adapté du livre « Voyage à motocyclette », écrit par le Che, ce film génère une réflexion autour de la liberté et l’égalité des Hommes, face aux disparités qu’il est possible de rencontrer au Pérou, en Argentine, au Chili, au Venezuela ou encore en Colombie.
Alliant Histoire et découverte d’un continent, Carnet de voyage nous donne envie de passer notre permis moto et de partir sur notre 2 roues à la rencontre des différents peuples. Loin d’être un film militant, c’est surtout un récit d’une expérience personnelle avec plusieurs pointes d’humour et de conscience politique.
Bercé dans son quotidien depuis plusieurs années, Walter Mitty pimente sa vie en rêvant. Pour s’éloigner de sa vie professionnelle difficile il se propulse dans des rêves extravagants qui n’ont ni queue ni tête : aventurier, héros, séducteur irrésistible... Bref, tout ce qu’il n’est pas. Il décide un jour de franchir le pas et se lance dans un voyage incroyable qui va l’emmener au Groenland, en Afghanistan ou encore au Yémen pour sauver son job. Au cours de ses péripéties aux 4 coins du monde, il réalise plusieurs exploits et devient l’Homme qu’il a toujours rêvé d’être : sauter d’un hélicoptère en pleine mer, se battre avec un requin au Groenland, dévaler en Islande une montagne sur un skateboard, ou bien échapper à l’éruption du volcan Eyjafjallajökull.
Petite anecdote : le tournage s’est entièrement déroulé en Islande ! Les réalisateurs arrivent à nous faire croire que Walter Mitty se retrouve en Afghanistan en filmant au parc national Vatnajökull… Chapeau ! Comme quoi, l’Islande possède des paysages aux allures à la fois glaciaires et orientales.
Comment ne pas citer Into the Wild pour ce genre de sujet ? Christopher McCandless, fils de bonne famille et fraîchement diplômé, décide de tout plaquer pour se marginaliser d’une société à laquelle il n’adhère pas. Traversant plusieurs états d’Amérique : la Géorgie, la Louisiane, le Texas, le Nouveau-Mexique, l'Arizona, l'Oregon et le Montana entre autres, il atteint sa destination finale : l’Alaska. Véritable loup solitaire, il réalisera au cours des 2 années de roadtrip qu’être seul n’est pas aussi bénéfique qu’il le pensait. Isolé dans un bus, il fait le point sur sa vie, son voyage et ses attentes futures lorsqu’il se décide à rentrer chez lui. Mais entre temps, la nature a changé, présentant face à lui de nouveaux obstacles.
Tiré d’une histoire vraie, ce film retrace la vie d’un baroudeur qui cherche à s’éloigner d’une vie active qui l’attend. Certains de nous désirent partir à l’aventure en sac à dos avec pour seul objectif se retrouver et découvrir de nouveaux horizons. Ouverture d’esprit, partage d’expériences, dépassement de soi : comme le dirait Victor Hugo « Voyager c’est naître et mourir à chaque instant ».
